Dimoné brise la glace avec La Grande Allée

Dimoné c’est de la matière très inflammable, ne vous approchez de ce merveilleux Epris dans la glace qu’à vos risques et périls. Emoi du mois !

Dimoné avait échappé à nos radars avec ses quatre premières sorties, on se rattrape avec le cinquième, le EP Epris dans la Glace.

Dimoné nous a botté le train, frotté les nerfs avec les cinq titres de ce maxi écouté un peu à reculons. On avait tort. On le croyait « chanson française », il l’est, mais tendance Bashung en messe noire, Rodolphe Burger hurlant sous la pleine lune, car oui, Dimoné dispense des maléfices ensorcelants, inquiétants aussi un peu.

Poète tendance bulldozer, ses titres rudoient avec la force de la vérité. La Grande Allée, Indigo, Celui qui t’a puni l’a fait, des titres hors des sentiers battus, roulés dans les ronces et les orties, et merveilles du non formatage et des zébrures d’une guitare bien épaisse.

Dimoné – La grande allée

A rebours des chroniques du quotidien,son écriture affutée aspire à l’universel. Sa plume caresse l’homme « au plus près de l’os », cisèle le verbe avec élégance, au gré des jeux de mots et doubles sens. D’une voix pénétrante à la fois grave et soyeuse, il distille une poésie sans fard, presque charnelle, posée sur une pop mélodique portée par les guitares.

Dandy démon, Dimoné grésille, irradie, bouillonne, crépite et éclabousse. Il nous invite à suivre une odyssée singulière et inspirée au creux de ses tourmentes, qu’il défie, pour mieux les vaincre, telles de délicates fortunes de mer.

On vous conseille de vous arrêter au stand Dimoné, de forcer votre naturel, d’ouvrir vos chakras, vous allez vous prendre un coup de pied au cul !

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